Appel pour une fédération populaire dans le Grand Est

L’appel pour un programme commun écologique, social et solidaire dans le Grand Est et ses départements

La pandémie de Covid-19 frappe notre société, déjà durement affectée par les inégalités sociales et la casse des services publics. 

Elle met en lumière l’impasse du modèle de production capitaliste qui s’appuie sur les logiques de marché et de libre-échange, et montre combien « les premier-e-s de corvée » (aides-soignant-e-s,  hôtes-se-s de caisse, éboueurs), les « invisibles », les « riens » sont indispensables à la vie de tous.

En parallèle, les profiteurs de crise engrangent les bénéfices, avec l’aide de l’État et ses subventions publiques par milliards, sans contrepartie ni vision stratégique.

Alors que le changement climatique est désormais irréversible et menace la biodiversité, rien n’est planifié pour en atténuer les effets, ni même pour s’y adapter. Leur monde d’après perpétue en pire celui d’avant.  

La crise sanitaire, qui trouve son origine dans la prédation et le pillage de la nature qu’organise le modèle capitaliste, vient s’ajouter à la crise démocratique que nous vivons.

Les colères populaires se sont fortement exprimées dans la rue, de la mobilisation des Gilets jaunes à celle contre la réforme des retraites, des jeunes pour le climat ou des personnels soignants mobilisés dans la crise sanitaire, qui subissent les conséquences du démantèlement de l’hôpital public.

Excédés par les renoncements, les promesses trahies, trop de nos concitoyens ne voient plus le vote comme le moyen de changer réellement leur quotidien. 

L’abstention s’aggrave donc, scrutin après scrutin : les voix des jeunes, des précaires et celles des quartiers populaires manquent à l’appel.

La majorité régionale de droite a été incapable de relever les défis de l’urgence sociale, démocratique et écologique.

Dans ses actions et son budget, elle s’est contentée d’accompagner la politique d’Emmanuel Macron en l’aggravant. 

Les inégalités sociales entre les villes et en leur sein se sont accrues, ainsi qu’entre les départements.

Notre région est meurtrie par les plans de licenciement qui s’accumulent, par les délocalisations industrielles et par la perte de nos savoir-faire. La Région Grand-Est n’a pas vocation à devenir une poubelle nucléaire (Projet Cigeo, blanchisserie nucléaire à Joinville) ou chimique (Stocamine), ni à devenir un désert économique ponctué d’entrepôts Amazon.

Nous ne nous résignons pas ! 

Pour lire la suite de l’appel et le signer : https://grandestpopulaire.fr/

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